Et si tout ce qui était pris pour acquis devenait défaillant.
Et si tout ce qui était réglé au quart de tour déraillait.
Quand la vie devient contraintes, la liberté, elle, devient urgence.
Une femme, trop bien ancrée, dans un carcan, trop bien réglé.
Une vie, une routine, tout ce qu’il y a de plus commun, de plus
banal, devient peu à peu un calvaire pour celle qui se retrouve
devant l’impossible : faire comme d’habitude. À travers un
quotidien qui dérape de manière exponentielle, se laisse découvrir
une femme aux aspirations avortées, aux désirs sensibles et qui
fait maintenant face à l’insoutenable échec perpétuel. Alors que
l’espace se restreint, que le temps s’accélère, elle, devient de
moins en moins fonctionnelle. Et de plus en plus humaine.
Et si ce que nous avions de plus élémentaire, soit nous-mêmes,
devenait la cause de notre manque et de notre dérapage.
Happée par le devoir, par l’obligation, par le rendement et
tenter de persister.
Quand la cadence devient effrénée, ne reste que le mur.
Foncer dedans.
Tête première.
Et si c’était pas ça la vie.

« Sans jamais forcer le trait, ce qui n’est pas nécessaire en raison de l’efficacité de la mise en scène, qu’elle a signée, Vicky Côté emmène le spectateur jusqu’au point de rupture. Elle étonne par l’inventivité du décor, amuse par moment et surtout, provoque une réflexion salutaire à laquelle chacun a le loisir d’appliquer ses couleurs. »
– Daniel Côté, Journal le Quotidien

« C’est à une œuvre aux possibilités de lecture multiples que nous convient Vicky Côté et son Théâtre à Bout Portant. Un solo qui, par ses images, crée de nombreuses pistes de réflexion. […] Vicky Côté met à profit son expérience pour transformer son corps en principal vecteur de cette production. Proche du monde du mime, ses expressions et sa gestualité rappellent l’art des grands maîtres Deburau, Lecoq et Decroux. […] Une routine sous une installation forte. »
– Dario Larouche, Journal VOIR

« Perdue, toute fragile, dans son labyrinthe éclaté, Vicky Côté affronte bravement les déséquilibres multiples qui font et défont nos vies. La leçon est lumineuse. Chacun gagnerait à l’entendre. »

– Jean-Pierre Vidal, Zone Occupée

Crédits

Création, interprétation,
scénographie, éclairages
Vicky Côté

Conception sonore
Janine Fortin

Costumes
Ysabel Sheehy

Mécanisme & engrenage
Serge Potvin

ligne

Honneurs
Prix RIDEAU du jury international LOJIQ 2012

 

En rafale…

Salle Murdock, Chicoutimi (2016)
Sélection nationale, Bourse RIDEAU, Québec (2012)
Île-du-Repos, Péribonka (2011)
Salle Murdock, Chicoutimi (2010)

 

 



Crédit photo
Patrick Simard