Nos corps et âmes, traversés par la violence, la résistance, la persistance.
Par le temps.
La résilience comme unique arme. Pour se convaincre soi-même ; et convaincre les autres en même temps.
Parce que parfois un sourire nous sauve la vie.
Ou le moral.
Et souvent, si peu sépare les deux.
Au front du champ de bataille ou de notre propre vie.
Dans des allers-retours où s’acharnent les destins de quatre personnes, les liens entre chacun se dessinent et se croisent, s’exposent et se heurtent ; les déchirements familiaux et les guerres en parallèle se ressemblent un peu trop, entre l’arène des soldats et la cuisine familiale.
Un spectacle plus grand que nature où se déploie un terrain de jeu à la hauteur de notre force de résilience.
« Des tableaux d’une grande force poétique, pleine de violence et de destruction »
Alain-Martin Richard, Le Devoir
« C’est absolument incroyable (…) C’est vraiment une expérience, absolument, assez intense et incroyable. Des moments d’une grande force dramatique. Tout ça est extrêmement prenant. Un travail remarquable, une évocation très très forte. »
Paule Therrien, Radio-Canada
« L’une des grandes forces de cette œuvre, c’est la façon dont Vicky Côté joue la multiplicité et l’unité, le privé et le public, l’individuel et le commun, dans une série de variations où les comédiens tantôt s’affrontent ou s’accordent, comme dans le théâtre classique, tantôt se mêlent en un seul corps indistinct, comme dans la performance.
Une œuvre majeure qu’il faut absolument voir pour les magnifiques tableaux qu’elle compose, de la bouette aux ombres sur un mur, projetées comme de l’intérieur d’un cauchemar; pour la force du message qui, en un siècle de communications insignifiantes, sait retrouver la parole irréductible et puissante du mythe.
Ce théâtre-là vous opère l’âme sans anesthésie.
Et c’est ce qui fait de l’entreprise de Vicky Côté l’une des plus pertinentes de ce temps. »
Jean-Pierre Vidal, Revue d’Art Zone Occupée
« La metteure en scène, Vicky Côté, ne ménage pas ses comédiens : le jeu proposé est très physique. Projetés, malmenés, rampant dans la poussière, éclaboussés, soulevant et projetant des charges, les quatre soldats occupent activement l’espace. L’action s’approprie le terrain, le mur face aux spectateurs étant habilement utilisé lors des jeux d’éclairage ou marquant la séparation avec l’ennemi, d’où fusent les projectiles. »
Myriam Gauthier, Le Quotidien
Création & Mise en scène
Vicky Côté
Acteurs
Éric Chalifour, Vicky Côté, Guylaine Rivard, Patrick Simard
Conception sonore
Nicolas Letarte
Scénographie
Mylène Leboeuf-Gagné
Éclairages
Vicky Côté
En rafale
Bâtiment 1903, Pulperie de Chicoutimi (2015)
Festival de théâtre de rue de Lachine, Montréal (2015)
Laboratoires de création
Bogota, Colombie (2013)
Carrefour international de théâtre de Québec (2014)